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Les processus des organisations sont aujourd’hui fortement digitalisés, avec à la clé des gains en matière de fluidité et de productivité.

Cependant cette situation a également des revers. La multiplication des outils pour les différents process et échanges (messagerie, suite collaborative, outil de visioconférence, signature électronique, etc.) génère des coûts et révèle une forme de dépendance numérique vis-à-vis de solutions non européennes. Toutes ces questions mettent au premier plan la question de la souveraineté numérique.

Le concept de souveraineté numérique s’avère particulièrement pertinent à étudier à l’ère du cloud, puisque les données ne sont plus stockées localement, mais sur des serveurs distants qui peuvent être situés hors des frontières françaises et européennes. Les données qui y sont stockées se retrouvent, de fait, soumises à des lois qui ne répondent pas aux exigences de protection des données de la réglementation française et européenne.

Oodrive explore la question de la souveraineté numérique à travers les différents enjeux auxquels doivent actuellement répondre les organisations, quel que soit leur secteur d’activité. Au besoin de rationalisation des outils et des coûts s’ajoutent des exigences en matière d’indépendance, de sécurité et de conformité.

Dépendance numérique : un besoin de rationalisation des outils

Les entreprises dépendent aujourd’hui massivement d’outils numériques non européens pour assurer leur fonctionnement quotidien et digitaliser leurs processus : messagerie, stockage et partage de fichiers, outil de visioconférence, etc. Les structures publiques utilisent également le même genre d’outils, alors qu’elles manipulent pourtant au quotidien les données des citoyens.

L’utilisation de solutions SaaS internationales s’avère problématique à plusieurs égards. Les poids lourds mondiaux du numérique et les éditeurs de logiciels utilisés à l’international profitent de leur position dominante et de la popularité de leurs solutions pour maintenir les organisations qui utilisent ces solutions dans une forme de dépendance financière.

La multiplication de ces solutions engendre des problèmes de coûts. Les organisations se retrouvent donc aujourd’hui contraintes de rationaliser leur utilisation des outils numériques afin d’en optimiser les coûts et la gestion, tout en protégeant leurs données.

La souveraineté numérique, un enjeu crucial

Face à la nécessité de protéger les données les plus sensibles, la souveraineté numérique fait l’objet d’une prise de conscience croissante.

Une prise de conscience croissante

Le concept de souveraineté numérique est protéiforme et parfois difficile à cerner. Il désigne la capacité d’une organisation à maîtriser son système d’information et ses données, afin de ne pas s’enfermer dans une dépendance en utilisant certains outils ou services numériques. Sur le plan juridique, la souveraineté numérique vise à assurer une stricte protection des données face aux lois extraterritoriales.

D’après l’édition 2024 du Baromètre de la souveraineté publié par By.O Group et OpinionWay, 71 % des entreprises de 250 salariés et plus considèrent l’hébergement des données comme un enjeu important.

L’importance de la souveraineté numérique fait donc peu à peu son chemin, même si les entreprises peinent à prendre conscience de leur dépendance en la matière. Toujours d’après ce même baromètre, seulement 15 % des entreprises (toutes tailles confondues) se sentent dépendantes en matière d’hébergement de leurs données.

Protection stricte des données sensibles et des données personnelles

Or la dépendance aux solutions technologiques non européennes présente des risques pour les données. Certaines lois extra-européennes comme le FISA ou le Cloud Act vont à l’encontre des obligations des entreprises françaises et européennes en matière de protection des données, notamment s’agissant des données personnelles avec les obligations imposées par le RGPD.

Le Cloud Act aux États-Unis en est l’un des exemples les plus flagrants. Ce texte permet aux autorités américaines d’accéder aux données localisées dans les datacenters d’entreprises américaines situés aux États-Unis et à l’étranger, sans en informer l’utilisateur concerné.

L’utilisation de solutions internationales ne permet pas aux entreprises d’assurer la sécurité des données sensibles et personnelles qu’elles sont amenées à traiter. Au verrouillage technologique s’ajoutent des risques en matière de conformité et de confiance.

Utiliser des solutions nationales pour soutenir la filière numérique française

Dans une étude publiée en juin 2024, Numeum – premier syndicat des entreprises du numérique en France – et le cabinet d’études PAC évaluaient la taille du marché du numérique en France à 70,4 milliards d’euros.

Les éditeurs de logiciels et les plateformes cloud représentent 38,7 % de ce marché, preuve de leur dynamisme et de leur capacité à répondre aux besoins des entreprises. La souveraineté numérique n’est pas uniquement un concept. Soutenir les entreprises françaises et européennes du secteur du numérique reste le meilleur moyen de trouver une application concrète à ce concept.

Le choix de solutions souveraines se justifie également pleinement sur le plan environnemental. Le transfert massif de données vers des infrastructures situées au-delà de l’Atlantique n’est pas neutre.

Choisir des solutions adossées à des infrastructures européennes participe à réduire l’empreinte environnementale du numérique et s’inscrit dans le cadre plus large des exigences européennes en matière de limitation de l’impact environnemental du stockage de données.

Enfin, les organisations qui optent pour des solutions souveraines bénéficient d’un accompagnement au plus près de leurs besoins, d’un service client plus accessible et plus réactif.

Pourquoi une signature électronique française est-elle une solution souveraine… et judicieuse ?

Pratique et fluide, la signature électronique de documents est de plus en plus intégrée aux processus des entreprises. Il s’agit d’un procédé à la fois technique et juridique strictement encadré d’un point de vue réglementaire.

Le choix d’une solution de signature électronique n’est donc pas anodin. D’après le Baromètre de la signature électronique 2024 réalisé par OpinionWay pour Oodrive, la conformité est le principal défi pour les entreprises en matière de signature électronique, qui souhaitent donc être accompagnées par un prestataire de confiance.

Les signatures électroniques françaises répondent justement en tous points aux exigences des entreprises :

  • Sécurité renforcée,
  • Conformité au RGPD et au règlement eIDAS (les signatures électroniques sont reconnues dans toute l’Europe),
  • Maîtrise de ses données, qui restent hébergées localement.

Les solutions de signature électronique française peuvent également s’adapter aux besoins propres à chaque secteur d’activité (Défense, santé, assurance, etc.) et à chaque service (Finances, RH, Achats, Juridique, etc.).

Oodrive Sign, une solution de signature électronique de confiance

En répondant aux critères les plus élevés en matière de sécurité et de conformité, Oodrive Sign se distingue dans le paysage des solutions de signature électronique de confiance.

La solution française de confiance

La signature électronique française de confiance, conçue et hébergée en France.

Une solution d’e-signature 100 % française, hébergée sur un cloud qualifié SecNumCloud

Oodrive Sign est une solution développée et hébergée en France, sur des infrastructures hautement sécurisées. Ces infrastructures ont d’ailleurs reçu la qualification SecNumCloud délivrée par l’ANSSI.

Une conformité totale aux exigences réglementaires françaises et européennes

La solution de signature électronique proposée par Oodrive répond en tous points aux exigences réglementaires en matière d’identité numérique, d’archivage électronique, d’authenticité et d’intégrité des documents. Elle est conforme au règlement eIDAS 2.0 et au RGPD.

Protection stricte des données sensibles

L’utilisation d’une telle solution assure la souveraineté et la protection des données, qui se retrouvent protégées contre les lois extraterritoriales telles que le Cloud Act et la loi FISA.

Une solution interopérable et flexible qui répond à tous vos besoins métiers

Conçue dans une approche API first, Oodrive Sign est pensée pour être intégrée de manière simple dans n’importe quel outil, application métier ou workflow. La solution s’adapte aux processus existants et permet de suivre son activité contractuelle directement au sein de son environnement de travail, quel que soit le secteur d’activité.

Un accompagnement client personnalisé pour suivre l’adoption de la solution

Un doute, une question ? Les clients Oodrive ne sont jamais seuls. Ils bénéficient d’un accompagnement sur mesure par l’équipe Customer Success Management d’Oodrive. Les différents niveaux de services personnalisés s’adaptent aux besoins et aux enjeux propres à chaque organisation.

Grâce à un support technique réactif et proactif, ainsi qu’à un suivi de l’adoption de la solution de signature électronique, tous les éléments sont réunis pour assurer un ROI optimal de chaque projet.

La souveraineté numérique est appelée à tenir une place de plus en plus importante dans un contexte de dépendance croissante aux géants du numérique. Cette souveraineté se reflète dans le choix des outils digitaux, y compris pour des solutions telles que la signature électronique.

Choisir une solution française n’est pas uniquement une question de conformité, mais également une approche stratégique pour tous les métiers et les besoins des entreprises. À travers sa solution de signature électronique Oodrive Sign, Oodrive se positionne comme un partenaire privilégié des entreprises soucieuses de s’engager dans cette voie de la souveraineté numérique.