Le collaborateur d’aujourd’hui est plus mobile, plus nomade. Il doit cependant être en mesure de rester en contact avec ses équipes en permanence et d’accéder aux données de son entreprise sans contrainte, où qu’il soit. Et le nombre accru de postes mobiles a entrainé une hausse des risques liés à la sécurité des données. Hors des murs de l’entreprise, quel que soit l’appareil utilisé, il faut pouvoir garantir un niveau de sécurité optimal sans entraver la productivité des équipes.
Le travail nomade fait référence à toutes les formes de travail accomplies ailleurs qu’au poste de travail habituel dans l’entreprise. Et il ne se limite plus au télétravail. « Le travail mobile à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise, informel et dispersé, par essence plus spontané et aux contours plus flous », a expliqué Flore Pradère-Saulnier, responsable de la recherche et prospective Bureaux de demain chez JLL, dans un article paru dans Les Echos.
La mobilité, une tendance qui se confirme
Cette pratique constitue d’ores et déjà une tendance lourde et qui continue à fortement se développer. Les cadres sont 70% à travailler en dehors de leur bureau au moins une fois par mois selon Ciel mon bureau. Et d’après une étude Ipsos datée de 2016, 65% des employés de bureau se déclarent intéressés par le travail nomade et le télétravail. La tendance se confirme d’année en année.
La mobilité est aujourd’hui facilitée par les nouveaux outils numériques à la disposition des salariés. Si la mobilité est source d’efficacité, elle implique d’être vigilant vis-à-vis des données que l’on traite. D’autant que la cybermenace ne cesse de croître. Un rapport de Cisco montre qu’aujourd’hui, onze fois plus de logiciels malveillants circulent sur internet par rapport à l’année dernière. En 2017, l’entreprise américaine a recensé 224 nouveaux types de malwares.
Toujours sauvegarder
Lorsqu’un salarié est en situation de mobilité, la sécurité doit être l’une de ses préoccupations majeures. Il doit pouvoir travailler tout en sachant que les données qu’il traite ne risquent rien. La sécurité doit être équivalente à celle qu’il connaît dans son environnement de travail classique. Cela passe notamment par une solution de sauvegarde en ligne. Afin d’être adapté aux nouveaux besoins de mobilité des collaborateurs, cet outil devra permettre aux personnes en déplacement ou travaillant à l’extérieur d’opérer des sauvegardes à distance, le tout sans impacter leur activité.
Une gestion à distance du parc d’agents de sauvegarde
Afin de traiter les besoins particuliers des utilisateurs en mobilité une solution de sauvegarde en ligne doit proposer 3 types de fonctionnalités. Tout d’abord, l’administrateur doit pouvoir gérer son parc d’agents de sauvegarde à distance. Les utilisateurs pouvant être dispersés géographiquement, ce dernier ne peut pas prendre en main tous les ordinateurs portables, un à un, pour effectuer des changements de configuration. C’est pourquoi il est important que la solution dispose d’une console de configuration à distance afin de paramétrer les agents de sauvegarde des PC mais aussi de superviser le bon fonctionnement du parc, d’être alerté en cas de problème, même à distance et solutionner d’éventuels problèmes.
Ensuite le logiciel de sauvegarde en ligne doit garantir la protection des données même sur des réseaux peu stables et de faible puissance. Afin de répondre à ces contraintes, elle doit permettre de sauvegarder les données en local lors de coupures de réseau afin d’assurer l’upload de la sauvegarde lorsque le réseau revient. Ensuite, afin de fonctionner même sur des réseaux de faible puissance, la solution doit présenter des moyens d’optimisation des données grâce à la sauvegarde incrémentale.
Prévenir les incidents
Pour finir, afin de garantir la reprise d’activité – en cas de perte, de vol ou de destruction du PC portable -, la solution doit proposer un mode de sauvegarde BMR. Ce type de sauvegarde permet de restaurer l’ensemble des données, le système d’exploitation et la configuration sur un matériel similaire à celui d’origine. Ainsi même dans ces cas critiques le collaborateur peut reprendre son activité rapidement et dans les mêmes conditions qu’avant l’avarie.